L’homéostasie est un mécanisme qui intéresse plusieurs scientifiques à ce jour. Elle correspond à la capacité du corps humain à maintenir un équilibre au sein de l’organisme malgré les turbulences externes. Elle a fait objet de maintes études sans que les interrogations à son propos trouvent de concrètes réponses. L’homéostasie présente de nombreux avantages pour le bien-être humain. Voici tout ce qu’il faut savoir sur ce processus.
Qu’est-ce que l’homéostasie ?
Par définition étymologique, l’homéostasie signifie stabilité ou action de se tenir debout. Cette notion est désormais très employée dans plusieurs domaines de la science, telle que la biologie, la sociologie, la physique et beaucoup d’autres. L’homéostasie intervient dans la plupart des interactions d’un organisme vivant, notamment celle qui maintient le degré de chaleur et de froideur d’une pièce à l’aide d’un thermostat. C’est le même principe qui rend le corps d’un animal homéotherme et qui vous permet de ressentir normalement les bienfaits d’un matelas posé sur un sommier résistant. L’homéostasie stabilise un état de l’organisme, peu importent les modifications constatées à l’extérieur.
Imaginez que votre tension artérielle monte ou que votre température descende à grande vitesse, votre intégrité physique sera certainement impactée. C’est à ce moment qu’intervient ce mécanisme en y apportant un équilibre. Cela permet à vos cellules de continuer à travailler normalement.
En fonctionnant comme un système de régulation, elle joue le rôle d’un capteur naturel ou artificiel qui favorise l’évaluation du facteur réel (la température du corps, le taux de glycémie et d’acidité, la quantité de sang perdue lors d’une blessure, etc.). Elle dispose aussi d’un actionneur qui agit sur ces éléments microbiologiques clés. Aussi, son fonctionnement requiert un moyen d’ajustement pour changer l’exercice de l’actionneur.
Avantages de l’homéostasie
L’homéostasie est un système qui aide les êtres vivants à organiser leur environnement interne pour survivre.
Régule la température corporelle
L’homéostasie favorise également l’équilibre de la température du corps. Pour les personnes qui ne souffrent d’aucun malaise, ce mécanisme naturel fonctionne normalement et automatiquement. Pour les personnes sujettes à un déséquilibre ou irrégularité biologique, l’homéostasie est proactive et réagit en conséquence. Lorsque ce système de régulation échoue, vous tombez malade et pouvez succomber définitivement.
Afin d’éviter de pareils évènements, les mécanismes homéostatiques captent certaines données transmises par l’organisme grâce aux systèmes nerveux autonomes et endocriniens. Celles-ci facilitent la détection et la correction d’éventuelles anomalies. Par exemple, si votre température grimpe et que votre corps surchauffe, les récepteurs cérébraux et dermiques vont lancer un processus de refroidissement. Ils tenteront de faire baisser le niveau du mercure pour vous permettre de rester debout.
Facilite la circulation des informations
L’homéostasie assure un autre rôle à part celui de maintenir la fonction optimale du corps alors que les situations et les environnements changent. Selon les chercheurs, ils aideraient l’organisme à transmettre rapidement et aisément des données indispensables recueillies à partir des cellules, des tissus et organes vitaux. Ces nouvelles découvertes permettent de confirmer que l’homéostasie ne vise que l’équilibre interne. Elle s’arrange pour que l’organisme tienne le plus longtemps possible en attendant de renforcer votre système immunitaire.
Comment fonctionne l’homéostasie ?
Aujourd’hui, les chercheurs ont essayé de déterminer le déroulement de ce mécanisme. Prenez le cas d’une effraction vasculaire par exemple. Lorsque vous vous coupez, certaines cellules se mettent en action pour arrêter l’hémorragie. La première phase du processus homéostatique consiste à reconstruire des vaisseaux pour réduire le flot sanguin puis à provoquer une accumulation des plaquettes sanguines et des éléments de coagulation. Pour éviter que vous ne perdiez trop d’hémoglobines, ces différents organes combinés vont engendrer une fine membrane pour boucher la brèche vasculaire.
Au cours de la seconde étape, les filaments de fibrine encadrent les globules rouges, blancs et d’autres plaquettes pour former un filet restreint et solide. Ensuite, ils se cristallisent et produisent des polymères pour cicatriser la partie coupée. Ainsi, la circulation du sang peut se poursuivre normalement. Pour en savoir plus, il ne vous faut que consulter cette page.
